Notre moulin date vraisemblablement du 13ème ou 14ème siècle, en effet, nous avons retrouvé aux archives nationales à Paris, un document : l'aveu de Moncontour, consistant en un inventaire des biens du seigneur de Moncontour établi en l’an 1409. Nous pouvons donc affirmer qu'il est << fondé en titre >>.
Ce document fort intéressant recense tous les biens qu’il possédait, dont le
moulin de Chollay.
En 1649, ce moulin appartenait au clergé: la cure de Craon qui est une commune voisine.
En 1649, ce moulin appartenait au clergé: la cure de Craon qui est une commune voisine.
Le 2 novembre 1789, l’Assemblée issue de la Révolution décida de nationaliser
les biens du clergé, qui furent ensuite vendus.
Nous avons trouvé le nom « Chollay » écrit de différentes façons selon
les époques et les documents, ainsi nous avons pu lire : Cholet, Chollet,
Cholais, Chiolay, cependant le nom actuel : Chollay est le plus
vraisemblable.
Nous avons peu d’informations sur ce moulin, les différents propriétaires et ses activités pendant cette longue période, la consultation des archives nous apporterait probablement des renseignements nombreux et intéressants, mais c’est un travail long et fastidieux que nous sommes encore loin d’avoir achevé.
le règlement d’eau de notre moulin, document établi par un ingénieur des
Ponts et Chaussées et faisant l’objet d’un arrêté Préfectoral en date du 12
mars 1861, dans lequel sont précisés, les vannes, leurs positions, leurs
dimensions, et le niveau d’eau légal défini par un « repère définitif et
invariable ».
Ensuite, le moulin a été victime d’un incendie dans les dernières années du 19ème siècle, les traces sont encore visibles aujourd’hui.
C’était un moulin à blé qui produisait de la farine panifiable, il s’élevait
sur trois niveaux et fonctionnait avec trois paires de meules, la roue à aube
se trouvait donc à l’intérieur du bâtiment. C’était aussi une ferme avec des
activités agricoles.
Vers 1920-1930, il connut une nouvelle activité, puisqu’il produisait de
l’électricité. Dans les années 60, différentes activités se succèdent :
production de bouillie bordelaise commercialisée sous les noms de
« l’Etoile Poitevine » et « l’Universel », pisciculture,
buvette, restaurant.
Au début des années 70, il ne connut plus aucune activité, la roue se
dégradait progressivement et finit par ne plus tourner, jusqu’à ce que nous
découvrions ce site magnifique et entreprenions de le restaurer.
Nous avons refait la roue et depuis 2003, nous avons le plaisir de voir
l’eau qui ‘’chante et qui danse’’
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire